Glop Blog

Même si l'information était restée anormalement confidentielle, nos rugbywomen allaient faire le levé de rideau au SDF.

Sur le coup je pensais que c'était une très bonne initiative de la FFR, mais je me rendis vite compte que les pardessus nous offraient 2 matches de rugby pour le prix de 3 !

A 36 euros la place la moins chère et à 3 heures du match phare, le stade se retrouvait naturellement vide pour voir l'équipe de France féminine.

L'opération marketing tournait au fiasco. Heureusement les matches étaient diffusés en navarrision.

Cela n’empêcha pas les filles de réaliser une très belle prestation et de se défaire des américaines très accrocheuses.

Le bruit avait filtré dès la veille, seules moins de la moitié des places avaient trouvées preneur pour l'affrontement contre les Samoans.

La consternante confirmation arriva dès les 1ere images de Saint Denis !
43 000 places laissées vides pour les garçons !! du jamais vu !

La FFR se moquait de nous !

La FFR essayait de faire porter le chapeau au consortium !

Les places étaient trop chères, point !

Plusieurs dirigeants d'écoles de rugby commençaient à bouillir, ils s'étaient vu refuser des places les jours plus tôt et découvraient les gradins vides !
Peu ou pas de place données aux écoles de rugby !! ( places mises en vente pour faire du profit !)
La FFR oubliant vite que les internationaux de demain sont actuellement en formation dans les écoles de rugby !! et qu 'il n'y a donc pas d'équipe de France sans écoles de rugby ! 

Après le match contre l'Irlande de l'hiver dernier , la FFR portait bien son nom de fédération française des ratés .

Les hymnes étaient chantées à capella, pour ne pas déranger les quelques spectateurs qui avaient cassé leur tirelire à l'approche de Noël.

L'ambiance était morose et les olas amputés, les deux XV de France ne méritaient pas cela.

Les bleus réussirent malgré tout la passe de 3, devant les grosses légumes de la fédé. J' eu immanquablement une pensée pour leur stade à venir du sud de Paris.... le grand stade d'EV(r)IDE !

Il est temps de leur expliquer notre façon de penser.

Allons enfants de la patrie, le jour de grève est arrivé.

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